Offre D’emplois

 

AVIS RECRUTEMENT EXTERNE NUMÉRO DU POSTE 012/FP/ADM/AN/2017 CATÉGORIE ÉQUIPE DE CONSULTANT (E)S NATIONAL(E)S

FONDATION PANZI REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

REPLICATION DU MODELE DE PANZI

DANS LES ZONES DE SANTE DE MINOVA ET DE BULENGA

MISSION D’EVALUATION FINALE

Centre Hospitalier de Bulenga et Mulamba

TERMES DE REFERENCE

  1. Contexte

1.1.        Cadre de la consultation

La Fondation Panzi RDC exécute avec l’appui du Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour élimination de la violence à l’égard des femmes (UNTF) le projet Réplication du Modèle de Panzi dans les zones de santé de Minova et Walungu. Ce projet a débuté le 1 janvier 2015 et sa date de clôture est prévu le au 31 décembre 2017.

La Fondation Panzi RDC a comme vision :voir émerger les femmes comme actrices à part entière dans une société où règne la cohésion sociale.Nous œuvronspour l’épanouissement intégral de la femme et de la promotion du genre. La Fondation Panzi RDC vise à :

  • Promouvoir et défendre les droits de la femme.
  • Soutenir et accompagner les victimes des violences sexuelles et leurs dépendants.
  • Lutter contre les violences sexuelles.
  • Aider les couches démunies de la population, notamment dans la santé maternelle et infantile.
  • Soutenir les actions de l’hôpital de Panzi.

A l’HGR de Panzi et à la Fondation Panzi, les femmes en âge de procréer, particulièrement celles-ci avec des pathologies gynécologiques, et les survivants de la violence à l’égard de la femme reçoivent une attention médicale immédiate, assistance psycho-sociale et psychologique, le conseil judiciaire et la prise en charge juridique, le cas échéant, et d’autres formes d’assistance socio-économique (les 4 piliers). Cet approche de la prise en charge holistique de Panzi est basée sur la prémisse qu’une femme devrait être en mesure d’accéder à tous les soins et  toute la gamme des services complémentaires dont elle a besoin, en un seul endroit, sans avoir à raconter son histoire personnelle plusieurs fois et lui évitant l’exposition à l’humiliation supplémentaire et aux difficultés liées au déplacement pour d’autres services.

Les principes directeurs pour la fourniture de toute forme de prise en charge en rapport avec ces quatre piliers sont des services de qualité centrées sur la personne, 
la confidentialité, le soutien et l’auto-détermination. Les prestataires accordent une attention particulière sur les besoins et préoccupations des femmes et ils les écoutent avec bienveillance et respect. Toutes les femmes ciblées sont éligibles à toute forme de prise en charge, mais les souhaits et la volonté de la femme déterminent les services à lui dispenser.

Le plaidoyer, le deuxième élément transversal, est capital dans la lutte contre la violence sexuelle et pour faciliter le retour des femmes à la vie quotidienne dans leurs villages. Les structures sanitaires qui travaillent selon le modèle de Panzi (les One Stop Centres (OSC)), organisent des activités pour sensibiliser la communauté à la violence à l’égard de la femme et aux droits de la personne. Ces activités de plaidoyer encouragent la prise de responsabilité personnelle et collective contre le viol et luttent pour l’éradiquer. Elles visent également au niveau de la société de promouvoir l’accessibilité à la santé pour tous et d’entraîner des changements nécessaires à l’amélioration du droit à la santé.

La programmation basée sur les données (‘evidence-basedprogramming’), le troisième élément transversal, exige l’harmonisation des données collectées et des méthodes de leur collecte. Les prestataires utiliseront les connaissances acquises à partir de ces recherches sur les politiques et programmes plus efficaces, ce qui conduit au développement et à une meilleure qualité de la prise en charge.

Le projetRéplication du modèle de Panzi dans les zones de santé de Minova et Walungu vise la mise à l’échelle du modèle holistique de Panzi, pour fournir des services médicaux, psychosociaux et juridiques de haute qualité aux zones de santé de Minova et Walungu, principalement à travers les centres hospitaliers de Bulenga et Mulamba, qui sont présents dans ces zones.

Les femmes et les filles en général, et en particulier les survivants de la violence sexuelle dans les zones de santé ciblées de Walungu et Minova, sont les principaux bénéficiaires de cette intervention. Les bénéficiaires secondaires se trouvent dans quatre catégories principales : prestataires des soins médicaux et psychosociaux, des para juristes, des autorités judiciaires, des acteurs communautaires et des associations locales sans but lucratif.

1.2.        Objectif de la consultation

L’objectif général de la mission consiste en l’évaluation finale du projet de Réplication du modèle de Panzi dans les zones de santé de Minova et Walungu.

Pour la réalisation de la mission le/la consultant(e) sera amené(e) à réaliser les tâches suivantes:

  • Elaborer une note méthodologique selon les consignes détaillés dans ces termes de référence ;
  • Avec l’appui de l’équipe du projet, faire une évaluation participative du projet;
  • Procéder à la rédaction d’une première version provisoire du rapport de l’évaluation;
  • Animer un atelier de validation du rapport de l’évaluation finale avec l’équipe du projet et l’administration de la Fondation Panzi ;
  • Remettre la version finale du rapport de l’évaluation finale intégrant les remarques, commentaires ou corrections proposés lors de l’atelier de validation.

1.3.        Théorie de changement

Le modèle de soins holistiques de Panzi est l’approche de base de la Fondation Panzi. Au même temps, le modèle de Panzi est beaucoup plus qu’une approche de prestation de services de santé: il s’agit de la célébration et de l’autonomisation des femmes congolaises, la plus grande ressource du Congo, en promouvant la femme comme un membre à part entière de la société et le changement de la société au Congo.

On parle souvent en termes très génériques de «développement» du changement social. Chaque aspect en lui-même du modèle de Panzi contribue au changement social, et nous utilisons aussi l’ensemble du modèle de Panzi, la globalité de ce que nous faisons à Panzi, comme un outil de changement social par la redevabilité. Le modèle de Panzi nous tient redevables par la compréhension que tout ce que nous faisons fait partie d’un tout et d’une vision d’un Congo pacifique. Il nous oblige à penser en termes de notre approche holistique et en termes des services de qualités et des résultats que nous devrons réaliser.

Le modèle de Panzi tient également une grande promesse en termes de redevabilité externe, comme un moyen de dissuasion à la violence, à l’impunité et à la corruption, et comme une force motrice non seulement vers une bonne santé, mais aussi vers la paix et le développement. Sur les sites du modèle de Panzi, les membres de la société civile, les femmes et les membres de la famille se rassemblent. Que faire si un centre de santé devient réellement une institution communautaire, un point de référence pour la santé, la justice et beaucoup plus? Les médecins et le personnel de santé deviennent des activistes communautaires. Le personnel et des membres de la communauté s’organisent et permanent avec les centres de santé : ensemble, ils deviennent les acteurs du changement.

1.4.        Objectif global, résultats, produits et activités principales

 L’objectif global de ce projet est de s’assurer que les survivants de la violence sexuelle dans les zones de santé ciblées de Walungu et Minova qui reçoivent des services médicaux, psychosociaux et juridiques selon le modèle Panzi auront amélioré la santé et le bien-être psychosocial à long terme. L’objectif spécifique que l’intervention vise à atteindre est que les communautés ciblées auront un accès durable à la santé et aux services juridiques selon les critères et l’approche du modèle de soins de Panzi.

Il existe trois principaux résultats attendus, notamment les zones de santé Minova et Walungu auront accès aux services de santé, psychosociaux et juridiques via les centres d’arrêt unique de Bulenga et Mulamba et d’autres acteurs dans leurs communautés. Deuxièmement, les acteurs de la communauté locale et les agents de changement seront mobilisés pour pouvoir contribuer à ce que les survivants de la violence sexuelle dans leurs communautés puissent accéder aux services dont ils ont besoin. Le résultat final attendu est que les connaissances seront utilisées pour améliorer les programmes à la Fondation Panzi, chez les partenaires et d’autres acteurs concernés pour mettre en œuvre des programmes fondés sur des données solides.

Le premier résultat du projet concerne : les survivants de la violence sexuelle à Minova et Walungu ont accru l’accès primaire à des services médicaux, psychosociaux et juridiques de haute qualité. Il y a deux aspects clés associées à ce résultat. D’une part, le personnel des centres de santé de Bulenga et de Mulamba dans les zones de santé ciblées de Minova et Walungu peut offrir des soins aux survivants de la violence sexuelle selon le modèle de soins de Panzi. D’autre part, les acteurs des zones de santé Minova et Walungu ont une connaissance et une meilleure capacité de collecte et d’utilisation de données médico-légales et la fourniture de services médico-légaux. Le principal résultat est la fourniture d’une formation permanente du personnel médical aux centres hospitaliers Bulenga et Mulamba, l’engagement et la formation des assistants sociaux de chaque centre pour fournir des services psychosociaux aux survivants et aux femmes en général,  des ateliers avec des acteurs multi-sectoriels en collaboration avec Physicians for Human Rights (PHR) sur la collecte et le transfert des preuves médico-légales et d’autres sujets liés à la justice, et finalement l’équipement des centre hospitaliers de Bulenga et Mulamba avec des outils pour la collecte de preuves médico-légales. Ce résultat utilise une stratégie vise une amélioration de prestation de services grâce à la formation et au renforcement des capacités à long terme afin de s’assurer que les femmes ont accès aux services médicaux, psychosociaux et juridiques de haute qualité.

Le deuxième résultat du projet concerne : les acteurs communautaires, y compris les associations locales, les autorités juridiques et judiciaires et les membres de la société civile, sont en mesure de faciliter l’accès aux soins aux survivants de la violence sexuelle. Il existe trois principaux résultats associés à ce résultat. Premièrement, les associations locales, la société civile et les acteurs communautaires ont amélioré la connaissance des besoins des survivants de la violence sexuelle et de leurs rôles dans la réponse à ces besoins. Deuxièmement, ils sont en mesure de défendre la violence sexuelle dans leurs communautés et sont équipés de moyens de diffusion. Le troisième produit envisage que les juristes et les autorités judiciaires soient sensibilisés à l’importance du Protocole international sur la documentation et l’investigation de la violence sexuelle dans les conflits. Le principal objectif est d’organiser des ateliers avec des acteurs locaux basés sur la communauté en matière de violence sexuelle, d’implications et de réponses à cette violenceet la référence des survivants aux centres hospitaliers; former et organiser des ateliers de suivi pour les parajuristes bénévoles; le développement et la distribution aux associations locales dans les zones de santé ciblées, des médias de communication de changement de comportement. Ces outils de communication pour le changement de comportement seront utilisés par les leaders communautaires et au sein de leurs organisations pour défendre dans leurs communautés une approche de tolérance zéro à l’égard de la violence sexuelle. Les outils de communication développés comprendront également des outils conçus pour influencer et s’engager avec les hommes et les garçons en ce qui concerne leur rôle dans la prévention et la lutte contre la violence sexuelle. On s’attend à ce que, en renforçant la capacité des leaders locaux, l’intervention aura une grande influence sur la probabilité que les femmes puissent accéder facilement aux soins dans leur communauté. Enfin, une action clé pour atteindre ce résultat est de conduire des discussions avec les autorités de l’État, y compris les juristes et les autorités judiciaires pour encourager et faire pression pour la mise en œuvre complète de la Protocole international, à chaque niveau de prestation de services dans l’Est de la RDC.

Le troisième résultat du projet sera que la Fondation Panzi RDC et sa communauté de partenaires ont amélioré leur capacité à mettre en place la programmation basée sur les preuves pour traiter et mettre fin à la violence sexuelle. Il existe deux principaux résultats liés à ce résultat. Premièrement, laFondation Panzi RDC a renforcé sa capacité à recueillir des données et des leçons générales tirées de sa programmation en cours. Les résultats spécifiques à ce résultat sont les suivants: formation du personnel sur la collecte de preuves et son importance, le pilotage de formulaires médicaux révisés qui seront normalisés pour une utilisation sur les sites ciblés et le pilotage ainsi que d’un pilote prolongé de Medicapt V2.0 en partenariat avec PHR[1]. La deuxième produit sera un produit de partage des connaissances, un document d’information décrivant les recommandations de Panzi pour la programmation basée sur les preuves dans le domaine de la violence à l’égard des femmes.

1.5.        Contexte géographique

Ce projet intervient dans les zones de santé de Minova et Walunugu et particulièrement dans les centres hospitaliers de Bulenga et Mulamba. Le centre hospitalier de Bulenga se trouve sur une péninsule à coté de Minova à 160 km au nord de Bukavu. Le centre hospitalier de Mulamba se trouve à 60 km à l’ouest de Bukavu passant Walungu. Les deux zones sont accessibles par véhicule.

1.6.        Montant alloué au projet

Le montant alloué au projet est de 651.512 USD. Une somme de 601,512 USD est financée par le Fonds d’affectation spéciale des Nations Uniespour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et 50,000 USD par d’autres partenaires de la Fondation Panzi RDC.

1.7.        Principaux partenaires engagés dans le projet

Les partenaires dans le projet sont ICART et PHR.

ICART est une initiative conjointe entre la Fondation Panzi RDC et l’Université Evangélique en Afrique. Les objectifs d’ICART sont :

  • Renforcer les capacités des chercheurs locaux ;
  • Faciliter la collaboration entre les chercheurs locaux et les chercheurs internationaux ;
  • Assurer que tous les projets de recherche se conforment aux normes éthiques.

Dans le projet, ICART accompagne les activités en rapport l’utilisation standardisée de la fiche médicale et de recherche.

Physicians for Human Rights (PHR) est une ONG indépendante et sans but lucrative qui utilise l’expertise médicale et scientifique pour l’investigations des violations des droits de l’homme et qui fait le plaidoyer pour la justice, la redevabilité et la santé et dignité de chaque personne. La violence sexuelle en zones de conflit est une des quatre priorités de PHR. Dans le projet, PHR accompagne les activités en rapport avec la documentation et la collecte des preuves médico-légales.

  1. Evaluation

2.1.        But de l’évaluation

Avec l’évaluation du projet Réplication du modèle de Panzi dans les zones de santé de Minova et Walungu, la Fondation Panzi RDC vise à apprendre sur l’impact du projet sur les bénéficiaires et dans la communauté et la capitalisation des leçons apprises afin de :

  • Améliorer les services dans les centres hospitaliers de Bulenga et Mulamba et d’autres One Stop Centres et de les intégrer dans les protocoles du modèle de Panzi ;
  • Faire le plaidoyer auprès du gouvernement pour l’intégration de la prise en charge holistique des survivants de violences sexuelles dans les structures de santé ;
  • Utiliser les enseignements tirés dans la conception de nouveaux projets et partager le savoir acquis avec d’autres de manière à ce qu’ils évitent de répéter les mêmes erreurs et profitent des exemples de bonnes pratiques.

Cette évaluation finale du projet est obligatoire et requise par le bailleur, le Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

2.2.        Objectifs de l’évaluation

Les objectifs généraux de l’évaluation sont :

  • D’évaluer le projet entier en termes de rentabilité, d’efficacité, de pertinence, de durabilité et d’impact, avec un souci particulier pour l’évaluation des résultats et de l’objectif du projet ;
  • De tirer des enseignements clés et d’identifier les pratiques prometteuses pour l’apprentissage ;
  • D’évaluer les chances qu’offre le projet en vue d’une reformulation d’une nouvelle phase et les recommandations en vue de la pérennisation de l’action ;
  • D’identifier des facteurs externes qui permettent que les bénéficiaires continuent l’intégration des enseignements clés après l’intervention.

2.3.        Portée de l’évaluation

Cette évaluation prend en compte les bénéficiaires primaires et secondaires comme décrits dans la section 1.1. Cette évaluation couvre la durée totale du projet, soit du 1 janvier 2015 au 31 décembre 2017 et les sites du centre hospitalier Bulenga et Mulamba et ses environs.

2.4.        Questions de l’évaluation

Efficacité 1. Dans quelle mesure l’objectif du projet, les résultats et les produits visés ont-ils été réalisés et comment ?

2. Dans quelle mesure ce projet a atteint les bénéficiaires ciblé(e)s aux niveaux de l’objectif du projet et des résultats ? Combien de bénéficiaires ont été atteint(e) ?

3. Dans quelles mesures ce projet a-t-il généré des changements positifs dans la vie des femmes et des filles ciblées (et non ciblées) par rapport aux formes spécifiques de violence abordées par ce projet ? Pourquoi ? Quelles sont les changements clés dans la vie de ces femmes et/ou de ces filles ? Veuillez décrire ces changements.

4. Quels facteurs internes et externes ont contribué à la réalisation/ l’échec de l’objectif, des résultats et des produits visés d projet ? Comment ?

5. Dans quelle mesure le projet a-t-il réussi dans le plaidoyer pour un changement politique ou juridique ? S’il n’a pas réussi, expliquez pourquoi.

6. Dans le cas ou le projet a réussi à mettre en place de nouvelles politiques et/ou lois, le changement politique ou juridique a-t-il des chances d’être institutionnalisé et pérennisé ?

Pertinence 1. Dans quelle mesure la stratégie du projet et les activités réalisées étaient-elles pertinentes dans la réponse apportée aux besoins des femmes et des filles ?

2. Dans quelle mesure les résultats obtenus (objectif du projet, résultats et produits) continuent à être pertinents pour les besoins des femmes et de filles ?

Efficience Avec quelle efficacité et est-ce en temps voulu que ce projet a été mis en œuvre et géré en conformité avec le document du projet ?
Durabilité Comment les résultats atteints, notamment les changements positifs générés par le projet dans la vie des femmes et des filles au niveau de l’objectif du projet, vont-ils perdurer après la fin du projet ?
Impact Quelles conséquences inattendues (positives et négatives) ont résulté du projet ?
Production des connaissances 1. Quelles sont les leçons clés apprises qui peuvent être partagées avec d’autres intervenant(e) dans l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles ?

2. Y a-t-il des pratiques prometteuses ? Si ou, quelles sont-elles et comment ces pratiques prometteuses pourraient- elle être reproduites dans d’autres projets et/ou dans d’autres pays qui ont des projets similaires ?

 

2.5.        Méthodologie de l’évaluation

2.5.1.     Conception de l’évaluation proposée

L’évaluation envisagée pour ce projet est externe. Elle sera menée par une équipe composée des évaluateurs externes accompagnés du Responsable de l’évaluation de la Fondation Panzi RDC et, si possible, quelques bénéficiaires primaires du projet. L’équipe de l’évaluation aura recours à une démarche consultative, participative et consensuelle, qui privilégiera l’échange et la

consultation avec les acteurs concernés, en particulier les bénéficiaires primaires et secondaires et la prise en compte des spécificités des centres hospitaliers de Bulenga et Mulamba.

2.5.2.     Sources des données

Les données proviendront des différents documents du projet (proposition, étude de base, étude de l’évaluation à mi-parcours et différents rapports du projet) ainsi que des contacts avec les survivants de violences sexuelles, les prestataires dans les centres hospitaliers Bulenga et Mulamba, les autorités locales, leaders communautaires, ainsi que tous les acteurs qui étaient impliqués dans la mise en œuvre du projet. Une liste indicative est annexé à ces termes de référence (voir annexe I).

2.5.3.     Méthodes proposées de recueil et d’analyse des données

Pour mener à bien ce travail, on va faire appel à deux méthodes ; la méthode qualitative et la méthode quantitative. Ces méthodes seront soutenues par les techniques ci-après : l’entretien semi-structuré, le focus groupe, la consultation documentaire, l’observation directe et le sondage. On ferra recours aux outils statistiques pour l’analyse des données.

2.5.4.     Méthodes d’échantillonnage proposées

Nous proposons la méthode d’échantillonnage probabiliste, laquelle va nous orienter vers l’échantillonnage aléatoire simple. Il sera question de tirer au hasard les bénéficiaires qui devront prendre part à la fois aux entretiens et a l’enquête tout en tenant compte de la configuration/ villages des bénéficiaires.

2.5.5.     Visites sur terrain

Les visites envisagées vont commencer par les centres hospitaliers de Bulenga et Mulamba. Ensuite les descentes dans la communauté pour rencontrer les bénéficiaires directes et indirectes du projet. Avant de s’entretenir avec une bénéficiaire de l’action, celle-ci devra donner à l’avance son consentement et cela par écrit.

  • Ethique de l’évaluation.

L’évaluation doit être réalisée en conformité avec les principes soulignés dans le document sur les Directives Éthiques du Groupe des Nations Unies sur l’Évaluation (GNUE). Les principes sont disponibles à : http://www.unevaluation.org/ethicalguidelines.http://www.unevaluation.org/ethicalguidelines.

L’évaluateur(trice) doit impérativement:

  • Garantir la sécurité des répondant(e)s et de l’équipe de recherche.
  • Appliquer les protocoles pour assurer l’anonymat et la confidentialité des répondant(e)s.
  • Sélectionner et former l’équipe de recherche sur les questions éthiques.
  • Référer aux services locaux et des sources de soutien pour les femmes qui pourraient les demander.
  • S’assurer de la conformité avec les codes juridiques régissant des domaines tels que les dispositions relatives au recueil et à la communication de données, particulièrement les autorisations nécessaires pour les interviews ou pour obtenir des informations sur les enfants et les jeunes.
  • Stocker de manière sûre les informations recueillies. 
Les évaluateur(trice)s doivent consulter les documents pertinents avant d’élaborer et de finaliser les méthodes et les instruments de collecte de données. Les documents clés comprennent les documents suivants (mais ne sont pas limités à eux)
  • Organisation Mondiale de la Santé (2003). Priorité aux femmes : Principes d’éthique et de sécurité recommandés pour les recherches sur les actes de violence familiale à l’égard des femmes. Disponible à : http://whqlibdoc.who.int/hq/2003/WHO_FCH_GWH_01.1_fre.pdf?ua=1
  • Jewkes, R., E. Dartnall et Y. Sikweyiya (2012). Document en anglais : Ethical and SafetyRecommendations for Research on the Perpetration of Sexual Violence. Sexual Violence Research Initiative. Pretoria, South Africa, Medical Research Council. Disponible à : svri.org/EthicalRecommendations.pdf
  • Researching Violence against Women: A practical guide for researchers and activists, novembre 2005.Disponible à : http://www.path.org/publications/files/GBV_rvaw_complete.pdf
  • Organisation mondiale de la santé (OMS), « Principes d’éthique et de sécurité recommandés par l’OMS pour la recherche, la documentation et le suivi de la violence sexuelle dans les situations d’urgence », 2007. Disponible à : http://whqlibdoc.who.int/publications/2007/9789242595680_fre.pdf?ua=1
  • Livrables

Tous les documents doivent être rédigés en français. Le rapport de l’évaluation finale comprend également un résumé en anglais.

 

  Livrable Objectif Echéancier
1. Rapport initial de l’évaluation Le rapport initial fournit à la Fondation Panzi RDC et aux évaluateur(trice)s l’occasion de vérifier qu’ils partagent la même idée de l’évaluation et de dissiper tout malentendu au départ.

 

Un rapport initial doit être préparé par les évaluateur(trice)s avant d’entamer la mission technique et la phase complète de collecte des données. Il doit donner le détail des connaissances qu’ont les évaluateur(trice)s sur ce qui est évalué et pourquoi, montrer comment il sera répondu à chaque question d’évaluation par :

·         les méthodes proposées ;

·         les sources de données proposées ;

·         les procédures de collecte/d’analyse des données.

 

Le rapport initial doit contenir un calendrier envisagé de tâches, activités et objectifs, et désigner un membre de l’équipe en charge de chaque tâche ou produit.

 

La structure doit être conforme à la structure suggérée de l’annexe III des Termes de Référence.

31/12/2017
2. Rapport d’évaluation finale – première version Les évaluateur(trice)s doivent soumettre un rapport (première version) pour examen et commentaires par toutes les parties impliquées. Le rapport doit être conforme aux exigences spécifiées dans annexe II des Termes de Référence.

 

La Fondation Panzi RDC et les principales parties prenantes dans l’évaluation doivent revoir le rapport d’évaluation (première version) pour garantir que l’évaluation répond aux critères de qualité requis (voir annexe IV des termes de référence).

31/01/2018
3. Atelier de restitution des résultats et leçons apprises de l’évaluation finale Les évaluateur (trice)s doivent préparer et animer un atelier interactif pour l’équipe de projet et l’administration de la Fondation Panzi RDC à Bukavu. L’atelier interactif doit couvrir les résultats et recommandations principaux et inventorier les commentaires pertinents à intégrer dans le rapport.

 

L’équipe du projet et l’administration de la Fondation Panzi RDC doivent participer à cet atelier pour garantir que les commentaires pertinents soient collectés.

Semaine du 05/02/2018
4. Rapport d’évaluation finale définitive Les commentaires pertinents émis pas les parties prenantes clés doivent être bien intégrés dans la version finale, et le rapport final doit être conforme aux exigences minimales spécifiées dans l’annexe IV des termes de référence.

 

La Fondation Panzi RDC doit valider que le rapport d’évaluation finale définitive répond aux critères de qualité requis.

 

Le rapport final doit être largement communiqué aux parties prenantes pertinentes et au public général.

21/02/2018

 

 

 

  1. Equipe de l’évaluation

3.1.        Composition, rôles et responsabilités de l’équiped’évaluation

L’équipe d’évaluation sera composée d’un(e) ou plusieurs consultant(e)s nationaux(nales).

Le/la consultant(e) principal(e) sera responsable de l’évaluation du début à la fin et devra gérer l’équipe d’évaluation sous la supervision du Responsable de l’évaluation de Fondation Panzi RDC, pour le recueil et l’analyse des données, ainsi que pour la rédaction du rapport et sa finalisation en français avec un résumé en anglais. Il/elle devra s’assurer que toute l’équipe de l’évaluation suit les conseils sécuritaires fournis par la Fondation Panzi RDC.

 

Les éventuels autres consultant(e)s et/ou énumérateurs travaillent sous supervision du/de la consultant(e) principal(e). Le/la consultant(e) principal(e) est responsable de repartir les tâches parmi les autres consultant(e)s.

3.2.        Compétences requises

Les competences réquises des consultant(e)s sont:

  • Expérience en évaluation d’au moins cinqannées pour le consultant principal dans la direction d’évaluations externes, avec des compétences en méthodes mixtes d’évaluation et faisant preuve de souplesse dans l’usage de méthodes d’évaluation non traditionnelles et innovantes ;
  • Expérience en évaluation d’au moins trois années pour les éventuels autres consultants, avec des compétences en méthodes mixtes d’évaluation et faisant preuve de souplesse dans l’usage de méthodes d’évaluation non traditionnels et innovantes ;
  • Expertise dans les approches basées sur les droits fondamentaux et de genre dans l’évaluation et les questions de violence à l’égard des femmes et des filles ;
  • Expérience spéciale en évaluation dans le domaine de l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles ;
  • Expérience dans la collecte et l’analyse des données quantitatives et qualitatives ;
  • Connaissance approfondie de l’égalité de genre et de l’autonomisation des femmes ;
  • Un engagement profond à fournir des résultats rapides de haute qualité, par exemple à travers une évaluation crédible et un rapport qui peut être utilisé pour les objectifs indiqués ;
  • Une bonne expérience en leadership d’équipe et en gestion de projet, ainsi que des capacités ; interpersonnelles et de communication qui aident à garantir que l’évaluation sera comprise et utilisée ;
  • De bonnes compétences en communication et une aptitude à communiquer avec divers interlocuteurs et à exprimer de façon concise et claire des idées et des concepts ;
  • Une expérience/des connaissances sur la région et le pays : une connaissance approfondie du contexte de l’Est de la RDC est exigée ;
  • Compétences linguistiques : une parfaite maitrise du français et de swahili est exigée ; une bonne maitrise de l’anglais est fortement souhaitée.
  1. Gestion de l’évaluation

4.1.        Parties impliquées dans la gestion de l’évaluation

Groupe Rôles et responsabilités Responsable
Equipe d’évaluation Les évaluateur(trice)s/consultant(e)s réalisent l’évaluation externe sur la base de l’agrément contractuel et des Termes de Références, et sous la supervision quotidienne du(de la) Responsable de l’évaluation. Consultant(e)s
Responsable de l’évaluation Le chargé de suivi & évaluation gère le processus de l’évaluation, sous l’autorité globale de la direction générale, pour :

·         Diriger la rédaction et la finalisation des TDR de l’évaluation en concertation avec les principales parties prenantes et la direction générale ;

·         Assurer la liaison et la coordination avec l’équipe d’évaluation, le groupe de référence, l’organisation de mise en œuvre et le groupe consultatif durant tout le processus, pour garantir une communication et une collaboration efficaces ;

·         Fournir une aide technique et administrative importante à l’équipe d’évaluation et travailler étroitement avec celle-ci tout au long de l’évaluation ;

·         Diriger la diffusion du rapport et des activités de suivi après la finalisation du rapport.

La directrice de programmes adjointe/coordinatrice One Stop Centre gère le recrutement des évaluateur(trice)s externes, sous l’autorité globale de la direction générale.

La coordinatrice adjointe One Stop Centre appui le processus de l’évaluation pour conduire la collecte des principaux documents et données qui doivent être partagées avec les évaluateur(trice)s au démarrage de la phase initiale.

MONGANE MIHIGO Raymond

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Inge KOOL

 

 

 

 

VIRA WASUKUNDI Espérance

 

Organisation chargée de l’évaluation La direction de programmes de la Fondation Panzi RDC mandate l’évaluation et est responsable de :

·         L’allocation de ressources humaines et financières adéquates pour l’évaluation

·         L’orientation du(de la) Responsable de l’évaluation ;

·         La préparation des réponses aux recommandations générées par l’évaluation.

RUTEGA NKWALE Bertin
Groupe de référence Les bénéficiares primaires et secondaires fournissent les informations nécessaires à l’équipe d’évaluation et aux révisions du projet de rapport pour l’assurance qualité. ·         Survivants de violences sexuelles étant traités aux CH Bulenga ou Mulamba

·         Staff  médical et psychosocial et para juristes du CH Bulenga et Mulamba

·         Leaders locaux

·         Associations locales

·         Autorités judiciaires

Groupe consultatif Le groupeconsultatif examine et commente le termes de reference de l´évaluation et le rapport de l’évaluation (première version) pour l’assurancequalité et fournirune aide technique sinécessaire. BUHENDWA KASAGWE Fidel

Maria Loma MESINA

Prof Sioban HARLOW, ICART

Dr AMISI NOTIA Christine, ICART

Inge KOOL

4.2.        Déroulement de l’évaluation

Le Responsable de l’évaluation accompagne le processus de l’évaluation. Toutes les dates pour les séances de travail et des missions seront à fixer en consultation avec le Responsable de l’évaluation qui à son tour coordonne avec les médecins directeurs des centres hospitaliers de Bulenga et Mulamba.

Les entretiens et les enquêtes avec des survivantes seront exclusivement conduits par des consultant(e)s/énumératrices féminines.

Il est le devoir l’évaluateur(trice)/consultant(e) principal(e) de chercher un avis sécuritaire huit jours avant chaque mission sur terrain auprès de la logistique de la Fondation Panzi RDC et de suivre tous les conseils sécuritaires fournis par la Fondation Panzi RDCavant et pendant la mission.

4.3.        Calendrier

Etape de l’évaluation Tâche principale Responsable Nombre de jours Echéancier
Etape préparatoire Préparer et finaliser les termes de référence Responsable de l’évaluation 27/10/2017
Collecte des documents principaux et des données actuelles Coordinatrice adjointe 17/11/2017
Recrutement de(s) évaluateur(trice)(s) externe(s) Coordinatrice en collaboration avec la Chargée des Ressources Humaines 17/11/2017
Phase de démarrage Réunions d’informations des évaluateur(trice)s pour les orienter Responsable de l’évaluation 1 jour Semaine de 20/11/2017
Examen approfondi des documents principaux Equipe de l’évaluation 3 jours 04/12/2017
Finalisation de la conception et des méthodes d’évaluation Equipe de l’évaluation 3 jours 04/12/2017
Préparation d’un rapport initial Equipe de l’évaluation 3 jours 04/12/2017
Examen du rapport initial et fourniture de rétroaction/feedback Responsable de l’évaluation, Direction de Programmes, Groupe de Référence et Groupe Consultatif 15/12/2017
Soumission de la version finale du rapport initial Equipe de l’évaluation 1 jour 31/12/2017
Phase de collecte et d’analyse des données Examen des documents Equipe de l’évaluation 3 jours 31/01/2018
Mission technique sur terrain pour la collecte des données (visites de terrain, entrevues, questionnaires, etc.) Equipe de l’évaluation 8 jours 31/01/2018
Phase de synthèse et de rédaction Analyse et interprétation des découvertes/ constatations Equipe de l’évaluation 2 jours 31/01/2017
Préparation du rapport de l’évaluation (première version) Equipe de l’évaluation 3 jours 31/01/2017
Préparation de l’atelier de restitution Equipe de l’évaluation 1 jour 02/02/2018
Atelier de restitution Equipe de l’évaluation 1 jour Semaine du 05/02/2018
Examen du rapport de l’évaluation (première version) avec les parties prenantes clés pour l’assurance qualité Responsable de l’évaluation, Groupe de Référence, Direction de Programmes et Groupe Consultatif 10/02/2017
Synthèse des commentaires de tous les groupes et soumission de la synthèse des commentaires à l’équipe d’évaluation Responsable de l’évaluation 12/02/2017
Incorporer les commentaires et revoir le rapport d’évaluation Equipe de l’évaluation 2 jours 16/02/2018
Soumission du rapport final Equipe de l’évaluation 16/02/2018
Validation du rapport final Responsable de l’évaluation 20/02/2017
Incorporer les commentaires de la validation Equipe de l’évaluation 1 jour 21/02/2018
Examen final et approbation du rapport Responsable de l’évaluation, Groupe de Référence, Direction de Programmes et Groupe Consultatif 26/02/2018

 

 

Diffusion et suivi Préparer les réponses administratives des principales recommandations du rapport Direction de Programmes 28/02/2018
Publication et distribution du rapport final Responsable de l’évaluation 31/03/2018
Organiser les activités d’apprentissage (pour discuter des principales découvertes/constatations et recommandations, utiliser les découvertes pour la planification de l’année suivante, etc.) Responsable de l’évaluation 31/03/2018

4.3.        Budget

Le budget alloué à l’évaluation finale est de 10,000 USD. Ce budget doit couvrir :

  • Les frais honoraires de l’équipe de l’évaluation ;
  • Le logement et la restauration de l’équipe de l´évaluation ;
  • La location du véhicule pour les missions sur terrain (150 USD par jour pour Mulamba et 100 USD par jour pour Bulenga) et les per diems du chauffeur (40 USD par nuitée). Le transport sera arrangé par la Fondation Panzi RDC, mais doit être inclut dans le budget ;
  • La location des motos ;
  • Les frais de péage route ;
  • Le transport par bateau Bukavu–Goma–Bukavu par canoë rapide Ihusi ;
  • Les fournitures pour les activités de la mission de l’évaluation finale;
  • Les rafraichissements pour les membres du groupe de référence qui participent aux activités de la mission de l’évaluation finale et le remboursement de leurs frais réels de transport. Le barème de remboursement de transport est sur base des coûts réels et à établir avec les médecins directeurs des centres hospitaliers Bulenga et Mulamba, une fois sur place ;
  • Tout autre frais que l’équipe de l’évaluation envisage.
  1. Soumission des offres

5.1.        Dossier de soumission

Le dossier de soumission doit comprendre:

  • Une offre technique comprenant:
  • Une note méthodologique détaillée des activités prévues pour accomplir les tâches demandées pour cette consultation ;
  • Les CVs actualisés de tou(te)s les évaluateur(trice)s/consultant(e)s et détaillés avec trois références par évaluateur(trice)/consultant(e) ;
  • Une lettre de référence écrite par la direction d’une ONG dans la région des Grands Lacs avec le rapport d’une évaluation finale que le consultant(e) principal(e) a dirigée, annexé (en dur ou numérique).
  • Une offre financière comprenantune proposition financière détaillée en US dollars, incluant tous les frais envisagés.

 5.2.        Dépôt du dossier

 Le/la consultant(e) principal(e) de l’équipe d’évaluation intéressée sera priée de bien vouloir adresser un dossier de soumission pour toute l’équipe de l’évaluation à Dr AMISI NOTIA Christine, Secrétaire Exécutive,au plus tard le15 novembre 2017à l’adresse e-mail suivant:

[email protected].

Si vous avez des questions en rapport avec cette évaluation finale, veuillez contacter monsieur MONGANE MIHIGO Raymond, Responsable de l’évaluation finale. Vous pouvez écire jusqu’au 8 novembre 2017 à l’adresse e-mail suivant : [email protected]. Toutes les questions et réponses seront publiés sur notre site web au plus tard le 10 novembre 2017 : www.fondationpanzirdc.org/gallerie/offre-demplois/

Les dossiers incomplets et tardifs seront écartés de la procédure de sélection.

5.3.        Sélection de l’équipe de l’évaluation

Nous encourageons fortement les candidatures des équipes de l’évaluation chapotées par une femme qualifiée. A compétences égales, nous préférerons une équipe de l’évaluation avec une consultante principale et/ou avec des consultantes féminines.

Les dossiers des membres du staff de la Fondation Panzi RDC, d’ICART et de PHR ne seront pas pris en compte.

ANNEXE I – PARTIES PRENANTES ET PARTENAIRES CLES DEVANT ETRE CONSULTES 


Dans la phase de préparation, l’équipe de l’évaluation prépare la liste des parties prenantes et partenaires clés à consulter en collaboration avec le Responsable de l’évaluation et les médecins directeurs des centres hospitaliers Bulenga et Mulamba et en fonction de la méthodologie proposée.

Les parties prenantes et partenaires clés sont :

Survivantes de violence sexuelle traitées au centre hospitalier Bulenga ou Mulamba

Centre hospitalier Bulenga / CH Mulamba

  • Médecins, infirmiers et laborantins
  • Assistants psychosociaux
  • Para juristes

Staff du projet Réplication du modèle de Panzi dans les zones de santé de Minova et Walungu

  • Coordinatrice
  • Coordinatrice Adjointe
  • Coordinatrice de la Clinique Juridique a.i. de la Fondation Panzi
  • Coordinatrice Psychosociale de la Fondation Panzi
  • Chargé de plaidoyer et sensibilisations / Coordinateur Badilika

Leaders locaux dans les environs deBulenga et Mulamba

Associations locales à Bulenga et Mulamba

Autorités judiciaires

  • Police de l’Escadron de Protection de l’Enfant et Prévention de Violence Sexuelle (EPEPVS)
  • Officiers du Ministère Publique
  • Juges
  • Avocats
  • ANNEXE II – Documents devant être consultés



Documents du projet

  • Proposition comprenant le cadre logique
  • Evaluation de base
  • Evaluation à mi-parcours
  • Rapports annuels
  • Rapports des missions

Modules de formation

  • Formations sur le modèle de Panzi
  • Formations médicales
  • Formations psychosociales
  • Formations juridiques
  • Formations médico-légales

Protocoles du modèle de Panzi

  • Protocole médical
  • Protocole psychosocial
  • Protocole juridique

Stratégienationale de violencessexuelles et basées sur le genre

Justice congolaise

http://pdf.usaid.gov/pdf_docs/PNAEB474.pdf

Lois sur la violence sexuelle

Protocole international de Documentation et Investigation des violencessexuellesdans les conflits

https://www.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/376550/low_res_PSVI_Protocol_FULL-fre_04.pdf (French version)

Réparations

https://s3.amazonaws.com/PHR_other/reparations-for-survivors-of-sexual-violence-french.pdf

ANNEXE III – Structure exigée pour le rapport FINAL


  1. Historique et Contexte du Projet
  2. Description du projet
  3. But de l’évaluation
  4. Objectifs et Portée de l’Évaluation
  5. Version finale des questions d’évaluation avec les critères d’évaluation
  6. Description de l’équipe d’évaluation, y compris une brève description du rôle et des responsabilités 
de chaque membre de l’équipe
  7. Modèle et méthodologie de l’évaluation
  • Description du modèle global de l’évaluation

Veuillez préciser si l’évaluation est tirée de : 1) un post-test 3 seulement, sans groupe de comparaison ; 2) un pré-test et un post-test sans groupe de comparaison, 3) un pré-test et un post-test avec un groupe de comparaison; ou 4) un essai contrôlé aléatoire.

  • Sources des données (accès aux informations et aux documents)
  • Description des méthodes de collecte et d’analyse des données (y compris le niveau de précision requis pour les méthodes quantitatives, les échelles de valeurs et la codification utilisée pour l’analyse qualitative ; et le niveau de participation des parties prenantes tout au long du processus d’évaluation)
  • Description de l’échantillonnage (domaine et population devant être représentés, critères de sélection, mécanismes de sélection, limites de l’échantillon) ; les indicateurs de référence et les repères, là où c’est pertinent (indicateurs précédents, statistiques nationales, traités des droits humains, statistiques de genre, etc.)
  • Limites de la méthodologie d’évaluation proposée
  1. Considérations éthiques :
  • Sécurité et sûreté des participant(e)s et de l’équipe d’évaluation ;
  • Stratégie de contrôle et de suivi.
  1. Plan de travail avec calendrier spécifique et objectifs de l’équipe d’évaluation (jusqu’à la 
soumission du rapport finalisé)

Annexes :

  • Matrice d’évaluation
  • Instruments de collecte des données (ex.: questionnaires d’enquêtes, guides pour les 
entrevues et les groupes de discussions ciblées, liste de contrôle des observations, etc.)
  • Liste des documents consultés jusqu’à présent et ceux qui doivent être consultés
  • Liste des parties prenantes/partenaires qui doivent être consultés (entrevue, groupe de discussion ciblée, etc.)
  • Rédaction des grandes lignes du rapport final (en conformité avec les exigences du Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies)

ANNEXE IV – Structure exigée pour le rapport Final


  1. Titre et première page de couverture
  • Nom du projet
  • Localisation de l’évaluation menée (pays, région)
  • Période du projet couverte par l’évaluation (mois/année – mois/année)
  • Date du rapport final d’évaluation (mois/année)
  • Nom et organisation des évaluateur(trice)s
  • Nom de(s) l’organisation(s) qui a(ont) réalisé l’évaluation
  • Logos de la Fondation Panzi RDC et du Fonds d’affectation spéciale des Nations 
Unies
  1. Table des matières
  2. Liste des acronymes et des abréviations
  3. Résumé exécutif : un résumé autonome sur les éléments majeurs du rapport d’évaluation qui fournit au lecteur une vision claire de ce qui a été trouvé et recommandé et de ce qui a été appris de l’évaluation. Il contient:
  • Une brève description du contexte et du projet qui a été évalué ;
  • Le but et les objectifs de l’évaluation ;
  • Le public visé ;
  • Une courte description de la méthodologie, y compris les critères du choix de la méthodologie, les sources de données utilisées, les méthodes de collecte et d’analyse 
des données utilisées et les limites majeures ;
  • Les découvertes/constatations les plus importantes avec les preuves concrètes et les conclusions ;
  • Les recommandations principales.
  1. Résumé exécutif en anglais (traduction du résumé exécutif en français)
  2. Contexte du projet
  • Description des facteurs sociaux, économiques, politiques, géographiques et démographiques majeurs dans lesquels le projet a été mené ;
  • Une explication sur la façon dont le contexte social, politique, démographique et/ou institutionnel contribue à l’utilité et à l’exactitude de l’évaluation.
  1. Description du projet
  • La durée du projet, la date de démarrage du projet et la date de clôture
  • La description des formes spécifiques de violence abordées par le projet
  • Les objectifs principaux du projet
  • L’importance, la portée et l’échelle du projet, y compris la couverture géographique
  • La stratégie et la théorie du changement (ou la chaine des résultats) du projet avec une brève description de l’objectif du projet, des résultats, des produits et des activités principales du projet.
  • Les hypothèses clés du projet
  • La description des bénéficiaires primaires et secondaire ciblées ainsi que les partenaires 
et les parties prenantes clés pour la mise en œuvre
  • Budget et dépenses du projet
  1. But de l’évaluation
  • Pourquoi l’évaluation a été faite
  • Comment les résultats de l’évaluation seront utilisés
  • Quelles décisions seront prises après la fin de l’évaluation
  • Le contexte de l’évaluation est décrit pour fournir une compréhension du lieu dans 
lequel l’évaluation a été réalisée
  1. Objectifs et portée de l’évaluation
  • Une explication claire des objectifs et de la portée de l’évaluation.
  • Les difficultés principales et les limites de l’évaluation sont reconnues et décrites.
  1. Équipe d’évaluation
  • Brève description de l’équipe d’évaluation
  • Brève description des rôles et responsabilités de chacun des membres de l’évaluation
  • Brève description du plan de travail de l’équipe d’évaluation avec le calendrier spécifique et les objectifs
  1. Questions d’évaluation
  • Les questions originales d’évaluation des Termes de Référence sont mentionnées et expliquées, ainsi que celles qui ont été ajoutées pendant l’évaluation (s’il y en a).
  • Une brève explication des critères d’évaluation utilisés (ex. pertinence, efficacité, 
efficience, durabilité et impact) est fournie.
  1. Méthodologie d’évaluation

Selon la matrice exigée par le Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies (à fournir)

  • Description du modèle d’évaluation
  • Sources des données
  • Description des méthodes de collecte et d’analyse des données (y compris le niveau de précision requis pour les méthodes quantitatives, les échelles de valeurs et la codification utilisée pour l’analyse qualitative ; le niveau de participation des parties prenantes tout au long du processus d’évaluation, etc.)
  • Description de l’échantillonnage
  • Description des considérations éthiques dans l’évaluation
  • Limites de la méthodologie d’évaluation utilisée
  1. Découvertes et analyses par questions d’évaluation

Selon la matrice exigée par le Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies (à fournir)

Par question d’évaluation:

  • Critères d’évaluation
  • Question d’évaluation
  • Réponse de l’équipe d’évaluation à la question d’évaluation avec les découvertes et les analyses clés
  • Preuves quantitatives et/ou qualitatives réunies par l’équipe d’évaluation pour soutenir la réponse et l’analyse ci-dessus
  • Conclusions
  • Autres
  1. Conclusions

Selon la matrice exigée par le Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies (à fournir)

  • Globales
  • Efficacité
  • Pertinence
  • Efficience
  • Durabilité
  • Impact
  • Production de connaissances
  • Autres (éventuellement)
  1. Recommandations

Selon la matrice exigée par le Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies (à fournir)

Recommandation, parties prénantespertinantes et délai proposé

  • Globales
  • Efficacité
  • Pertinence
  • Efficience
  • Durabilité
  • Impact
  • Production de connaissances
  • Autres (éventuellement)

Annexes

  • La version finale des termes de référence (TdR) de l’évaluation
  • Matrice de l’évaluation selon le canevasexigé par le Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies (à fournir)
  • Version finale du plan de suivi des résultats
  • Fiche de données sur les bénéficiaires.
  • Documentation supplémentaire sur la méthodologie, telle que les instruments de collecte des données, y compris les questionnaires, le(s) guide(s) d’entrevues, les protocoles d’observation, etc.
  • Listes de personnes interviewées et des institutions consultées, et sites visités
  • Liste des documents d’appoint examinés
  • CVs des évaluateur(trice)s qui ont fait l’évaluation

[1]Jusqu’à ce jour, PHR n’a pas lancé Medicapt V2.0. Lors, cette pilotage n’a pas pu avoir lieu. Au lieu nous avons implémenté la numerisation des fiches médicales sur des tablettes.

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